Washington accuse un avion russe d’avoir percuté un drone américain en mer Noire, Moscou dément
La Maison Blanche a dénoncé un «acte irréfléchi». L’incident s’est produit dans une zone très surveillée par l’OTAN depuis le début de la guerre. Les députés russes ont voté un texte punissant de lourdes peines de prison le fait de «discréditer» les groupes armés comme Wagner. Notre suivi
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L’essentiel
- Un avion de chasse russe a percuté mardi un drone américain au-dessus de la mer Noire, a indiqué Washington. La zone est particulièrement surveillée par l’OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine.
- La CPI veut poursuivre des Russes pour crimes de guerre, selon le New York Times, qui cite l’enlèvement d’enfants ukrainiens et les frappes délibérées sur des infrastructures civiles.
- De «violents combats» avec les forces russes sont en cours pour le centre de Bakhmout, a indiqué lundi le commandant de troupes terrestres ukrainiennes, informations confirmées aussi du côté russe.
Fin du suivi
Le suivi en continu de la journée du mardi 14 mars est terminé.
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L'armée russe dément avoir causé la chute du drone américain en mer Noire
L'armée russe a reconnu que deux de ses chasseurs avaient intercepté mardi un drone américain en mer Noire, mais assuré qu'ils ne l'avaient ni heurté ni entraîné sa chute, contrairement à ce qu'a annoncé Washington. «A la suite d'une manoeuvre brutale (...) le drone MQ-9 a commencé un vol non contrôlé avec une perte d'altitude et a heurté la surface de l'eau», a indiqué le ministère russe de la Défense, précisant que les deux chasseurs n'avaient pas fait feu et n'avaient pas eu de «contact» avec le drone.
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L'armée russe a tiré des munitions au phosphore sur Tchassiv Iar
Des munitions incendiaires au phosphore blanc ont été tirées mardi par les Russes sur une zone sans habitation à Tchassiv Iar, près de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, ont constaté des journalistes de l'AFP. Deux projectiles ont été lancés à cinq minutes d'intervalle vers 16H45 (14H45 GMT), sur une route à la sortie sud de la localité et conduisant à la ville toute proche de Bakhmout, où se déroule la bataille la plus longue et sanglante depuis le début de l'invasion russe. Le sifflement des deux projectiles dans le ciel a été suivi à chaque fois d'explosions de sous-munitions libérant une multitude de petites boules incandescentes blanches de phosphore qui sont tombées lentement à la verticale.
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Washington dénonce un acte «irréfléchi» de la part de la Russie
Un porte-parole de la Maison Blanche a dénoncé un «acte irréfléchi» après qu'un avion de chasse russe a percuté mardi un drone américain Reaper au-dessus de la mer Noire. John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain, a noté qu'il y avait déjà eu dans le passé des interceptions de drones américains par des avions russes, mais ajouté que cet incident était «irréfléchi» et «unique», notamment parce qu'il a abouti à la perte du Reaper.
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Un avion russe a percuté un drone américain en mer Noire
Un avion de chasse russe Su-27 a percuté mardi un drone américain Reaper au-dessus de la mer Noire, une zone très surveillée par l'OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé l'armée américaine. «Notre drone MQ-9 effectuait des opérations de routine dans l'espace aérien international quand il a été intercepté et percuté par un avion russe, entraînant le crash et la perte du MQ-9», a précisé le général James Hecker, commandant des forces armées américaines en Europe et en Afrique.
«Il s'agit d'un acte dangereux et non-professionnel de la part des Russes qui a failli provoquer le crash des deux avions», a-t-il ajouté, évoquant cet incident dans cette zone très surveillée par l'OTAN depuis le début de la guerre en Ukraine. Le communiqué américain confirme une information publiée plus tôt par l'AFP sur un incident impliquant un drone de fabrication américaine en mer Noire. «Les drones des Etats-Unis et des alliés continueront à opérer dans l'espace aérien international et nous appelons les Russes à se comporter de manière professionnelle», a-t-il ajouté.
Selon un responsable de l'OTAN, le général américain Christopher Cavoli, commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), a informé les Alliés. Selon une source militaire occidentale s'exprimant sous couvert d'anonymat, les canaux diplomatiques entre Washington et Moscou vont être activés pour éviter toute escalade. Le ciel de la mer Noire est le théâtre de très régulières interactions entre des drones et des aéronefs des pays de l'OTAN et les forces armées russes.
Le drone Reaper, fabriqué par la société américaine General Atomics, est un aéronef piloté à distance de type MALE (moyenne altitude longue endurance), équipé de capteurs embarqués ultra-modernes (boule optronique et radar) pour mener des opérations de surveillance à une vitesse de croisière de 335 km/h. D'une envergure de 20 mètres, il bénéficie d'une endurance de plus de 24 heures de vol.
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La défense de Bakhmout est «clé» pour «la stabilité du front», selon Kiev
La défense de Bakhmout est «clé» pour maintenir «la stabilité du front» dans l'Est de l'Ukraine, a affirmé mardi le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, au moment où de féroces combats se poursuivent pour cette ville-symbole. «L'opération défensive dans cette direction est d'une importance stratégique primordiale pour dissuader l'ennemi», a indiqué Valery Zaloujny sur Telegram, cité par son service de presse. «C'est la clé de la stabilité de la défense de tout le front», a-t-il insisté, faisant écho à de récents propos similaires du président Volodymyr Zelensky qui a estimé que la perte de Bakhmout pourrait permettre aux Russes d'attaquer et de s'emparer d'autres grandes villes proches.
Mardi, à l'issue d'une réunion entre Volodymyr Zelensky et les principaux responsables de son armée, la présidence ukrainienne a assuré dans un communiqué que «tous les membres de l'état-major» avaient exprimé «une position commune concernant la poursuite de la tenue et de la défense de la ville de Bakhmout».
Lire aussi: Un habitant de Bakhmout: «Je reste pour ma mère»
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En Russie, des poètes antiguerre inculpés pour menace à la sécurité de l'Etat
Trois poètes russes, emprisonnés après avoir participé à une lecture contre le conflit en Ukraine, ont été accusés d'avoir menacé «la sécurité de l'Etat» et inculpés, a indiqué mardi l'avocat d'un des accusés. Selon cet avocat, Léonid Soloviov, les trois jeunes hommes sont poursuivis pour «appels publics à commettre des activités contre la sécurité de l'Etat», mais également pour «incitation à la haine» en «groupe organisé». Ils risquent au total dix ans de prison pour ces deux chefs d'accusation, a précisé l'avocat.
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Défendre l’Ukraine n’est pas un intérêt «vital» pour Donald Trump et Ron DeSantis
Donald Trump et son rival probable pour l’investiture républicaine Ron DeSantis ont tous les deux affirmé que défendre l’Ukraine ne faisait pas partie des «intérêts vitaux» des Etats-Unis, selon un questionnaire publié par Fox News lundi soir.
«Nous ne pouvons pas faire passer notre engagement dans une guerre à l’étranger qui s’enlise avant la défense de notre propre patrie», a jugé Ron DeSantis, 44 ans et étoile montante de la droite dure américaine. «Les Etats-Unis ont de nombreux intérêts vitaux, comme assurer la sécurité de nos frontières […], mais s’engager davantage dans un conflit territorial entre l’Ukraine et la Russie ne fait pas partie d’entre eux», a-t-il dit.
L’ex-président Donald Trump a assuré pour sa part que ce conflit n’aurait jamais eu lieu s’il était au pouvoir. «Si j’étais président, cette terrible guerre se terminerait en 24 heures, ou moins», a-t-il assuré. L’ancien locataire de la Maison Blanche a également appelé Bruxelles à «muscler son aide» financière à Kiev, estimant que contrairement aux Etats-Unis, s’opposer à la Russie faisait partie de ses intérêts stratégiques.
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En Suisse, une vingtaine de procédures liées à la violation des sanctions
Deux nouvelles procédures ont été ouvertes en Suisse en raison de violations des sanctions décrétées à la suite de l’agression russe contre l’Ukraine. Ces deux cas, qui concernent la Biélorussie, portent à 23 le nombre total de procédures ouvertes jusqu’ici. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (ou SECO), responsable de la mise en œuvre et du contrôle des sanctions, a enregistré au total une centaine de cas suspects pour examen.
Ceux-ci ont été signalés par l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (ou OFDF). Dans treize cas, la procédure pénale administrative a été abandonnée car le comportement éventuellement punissable n’a pas pu être confirmé ou prouvé. Soixante autres cas sont encore en cours d’analyse. Le SECO ne fournit pas d’informations sur les noms des personnes ou des entreprises concernées en raison des procédures en cours, précisent les responsables.
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Des tensions en Ukraine autour d’un célèbre monastère orthodoxe de Kiev
Le principal monastère orthodoxe d’Ukraine, la Laure des Grottes de Kiev, est au cœur de nouvelles tensions, les autorités ukrainiennes exigeant que s’en retire la branche de l’Eglise orthodoxe ukrainienne. «Nous n’avons aucune intention de déménager et nous n’allons pas» le faire, a déclaré le chef du monastère, le métropolite Pavlo Lebid dans une vidéo. Cette Eglise, historiquement rattachée au patriarcat de Moscou – alors qu’une autre branche de l’orthodoxie ukrainienne s’est rattachée au patriarcat de Constantinople, a annoncé en mai la rupture de ses liens avec la Russie. Mais le gouvernement ukrainien n’a pas reconnu cette décision, estimant qu’elle reste de facto dépendante de l’Eglise russe.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lui a d’ailleurs apporté son soutien lundi, jugeant «inadmissible» la décision des autorités. Quant au patriarche russe Kirill, il avait condamné samedi la «pression étatique» sur cette branche de l’Eglise orthodoxe. Fin 2022, les autorités ukrainiennes ont mené plusieurs perquisitions dans des édifices religieux de cette Eglise et sanctionné des ecclésiastiques pour leurs prises de position jugées pro-russes. La Laure de Kiev avait aussi été perquisitionnée. Vendredi dernier, le ministre ukrainien de la Culture Oleksandre Tkatchenko a annoncé la résiliation du bail qui permettait à cette Eglise de louer gratuitement une partie du monastère. Les locaux doivent être libérés avant le 29 mars prochain. Le président Volodymyr Zelensky a invoqué la nécessité de défendre l'«indépendance spirituelle» face à Moscou.
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La Russie va réprimer la critique des groupes armés comme Wagner
Les députés russes ont voté un texte punissant de lourdes peines de prison le fait de «discréditer» les groupes armés comme Wagner – une mesure déjà en vigueur concernant l’armée russe et qui sert à réprimer les détracteurs de la guerre en Ukraine. Les sanctions pénales réprimant «le fait de discréditer des forces armées de la Russie sont étendues aux formations de volontaires, aux organisations et aux personnes physiques qui apportent une assistance aux forces armées pour effectuer leur mission», indique la Douma, la chambre basse du parlement, sur son site.
«Tous ceux qui aujourd’hui risquent leur vie pour assurer la sécurité du pays et des citoyens sont protégés des provocations et des mensonges» avec cette loi, estime le président de la Douma, Viatcheslav Volodine. Il ajoute que les «sanctions seront lourdes, jusqu’à 15 ans de privation de liberté.» Les groupes armés privés sont au cœur du dispositif militaire russe en Ukraine. Le groupe Wagner, qui a notamment recruté massivement dans les prisons russes, mène ainsi la charge à Bakhmout, épicentre des combats dans l’est de l’Ukraine.
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L’armée allemande «manque de tout»
L’armée allemande continue à «manquer de tout» malgré l’engagement du chancelier Olaf Scholz d’investir massivement après l’attaque russe de l’Ukraine, regrette la commissaire à la Défense au Bundestag. «La Bundeswehr manque de tout, et elle en a encore moins depuis le 24 février 2022», date du début de la guerre en Ukraine, déplore Eva Högl lors de la présentation de son rapport annuel sur l’armée allemande.
«Cela concerne la formation, les exercices et aussi l’équipement en opération, précise-t-elle. Nous n’avons pas assez de chars pour pouvoir former, pour pouvoir nous entraîner et pour avoir ensuite les moyens nécessaires lors d’un engagement, il manque des bateaux et des navires, il manque des avions. Elle a rappelé que le chancelier allemand avait annoncé un investissement de 100 milliards d’euros quelques jours après l’attaque russe mais en 2022, «pas un euro ni un centime de ce fonds spécial n’a encore été dépensé.»
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L’ONU affirme que des consultations continuent sur les céréales
L’ONU affirme que des consultations se poursuivent sur l’accord sur les exportations céréalières ukrainiennes. Lundi à Genève, la Russie avait dit qu’elle ne ferait pas opposition à une extension pour deux mois, contre quatre jusqu’à présent. «Des consultations continuent avec toutes les parties» et «à tous les niveaux», déclare à Genève un porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (ou OCHA). «L’ONU fera tout son possible pour préserver l’intégrité et garantir la continuité de l’accord», ajoute-t-il, sans davantage de précision.
L’arrangement arrive à échéance ce samedi. Il prévoit une extension pour quatre mois, sauf si l’une des parties décide d’y mettre un terme ou de le modifier. Lundi, dans une déclaration publiée à Genève après sa rencontre à l’ONU, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine avait affirmé que Moscou acceptait une nouvelle prolongation, mais pour deux mois.
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La Suède reconnaît qu’une adhésion de la Finlande à l’OTAN en premier est plus probable
Le premier ministre suédois reconnaît que la probabilité que la Finlande entre dans l’OTAN avant la Suède avait augmenté, face notamment aux objections de la Turquie envers Stockholm. «La probabilité que cela arrive à des rythmes différents a augmenté», déclare le chef du gouvernement conservateur, Ulf Kristersson, lors d’une conférence de presse.
«Il est clair qu’au cours des dernières semaines, la partie turque a fait savoir qu’elle était prête pour la Finlande, mais pas pour la Suède», constate-t-il. Candidates depuis un an en conséquence directe de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Suède et la Finlande espèrent encore devenir toutes deux membres de l’alliance avant le prochain sommet de l’OTAN prévu à Vilnius en juillet.
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Un mort et trois blessés sont recensés à Kramatorsk
Au moins une personne a été tuée et trois autres blessées ce matin dans un bombardement russe du centre de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, signale le président Volodymyr Zelensky. Six immeubles résidentiels ont été endommagés, précise-t-il sur Facebook. Il ajoute que les opérations de secours se poursuivent. Le maire de la ville a lui fait état de 25 immeubles endommagés. Le 1er février, un bombardement y avait fait trois morts. En avril 2022, un missile russe avait touché la gare de Kramatorsk tuant une soixantaine de civils qui cherchaient à fuir la région.
«L’Etat du Mal continue de faire la guerre à la population civile» mais va «sans faute» être puni pour ces «meurtres», a encore lancé le président à l’adresse de la Russie. Ville d’environ 150 000 habitants avant l’invasion russe lancée, régulièrement bombardée par l’armée russe, Kramatorsk joue le rôle de centre régional depuis l’occupation de la ville de Donetsk en 2014 par les forces russes et pro-russes. Pour rappel, la Russie a revendiqué la région de Donetsk comme son territoire à l’issue de prétendus référendums d’annexion.
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Moscou accuse les «Anglo-saxons» de préparer des «années de confrontation» en Asie
La Russie accuse les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni d’orchestrer «des années de confrontation» en Asie, en lançant leur alliance sur les sous-marins nucléaires baptisée AUKUS.
«Le monde anglo-saxon bâtit des structures de bloc comme AUKUS, avançant l’infrastructure de l’OTAN en Asie, et faisant sérieusement le pari de longues années de confrontation», a déclaré lors d’un discours à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
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Le premier ministre arménien dit s’être plaint à Vladimir Poutine
Nikol Pachinian, le premier ministre arménien, indique s’être plaint à Vladimir Poutine de «problèmes» avec la mission russe de maintien de la paix au Nagorny Karabakh, sur fond de tensions avec l’Azerbaïdjan et de mécontentement arménien croissant à l’égard de Moscou.
«J’ai parlé [au président russe] du danger d’une possible escalade au Nagorny Karabakh, je pense qu’il y a des problèmes dans la zone de responsabilité de la force de maintien de la paix de la Russie», a déclaré Nikol Pachinian, citant la mort récente de policiers arméniens lors de heurts avec l’Azerbaïdjan que Moscou n’a pas su empêcher.
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Baisse du bénéfice pour le vaudois Vetropack
Le bénéfice net du fabricant vaudois d'emballages en verre Vetropack s'est tassé en 2022, en raison notamment de la destruction d'un site de production en Ukraine. Le profit net a atteint 40,7 millions de francs, 36,2% de moins qu'un an auparavant. En dépit du manque à gagner consécutif à la destruction du site de production d'Hostomel, près de Kiev, le chiffre d'affaires a progressé de 10,2% sur un an à 899,4 millions de francs, a précisé mardi l'entreprise établie à St-Prex (VD) et Bülach (ZH). Vetropack explique la progression des revenus par les prix élevés de l'énergie, alors que le nombre de contenants produits a fléchi de 10%. A taux de change constants, la croissance s'est inscrite à près de 17%.
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L'«avenir de l’Ukraine» est en jeu à Bakhmout, selon Zelensky
Dans son allocution quotidienne, le président ukrainien a indiqué que «la situation est très difficile» et «très douloureuse» sur le front. Volodymyr Zelensky a cité plusieurs localités, théâtres d’intenses combats, dont Vuhledar et Bakhmout, où, selon lui, «notre avenir se décide». «Nous devons détruire la puissance militaire de l’ennemi», a-t-il ajouté.
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Chars Leopard: des soldats ukrainiens terminent leur formation en Espagne cette semaine
Quelque 55 soldats ukrainiens terminent cette semaine une formation d’un mois en Espagne pour utiliser les chars Leopard 2. Arrivés mi-février en Espagne, ces soldats doivent partir en Pologne mercredi, avant de rejoindre le front, a indiqué une source gouvernementale espagnole. Ils ont été entraînés 12 heures par jour et six jours par semaine dans la base militaire San Gregorio de la ville de Saragosse, a annoncé l’armée espagnole.
Âgés de 21 à 60 ans, avec une expérience préalable dans le combat de tanks, ces soldats ont «envie de retourner dans leur pays», et le feront «avec une connaissance plus qu’acceptable des chars de combats» allemands Leopard 2A4, a souligné un capitaine de l’armée espagnole. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé en février l’envoi de six chars Leopard 2A4, et possiblement quatre autres plus tard.
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Image de couverture: Image d’illustration. Un drone Reaper américain en Estonie, en 2020. Janis Laizans/REUTERS