La victoire du président vénézuélien a été confirmée lundi à Caracas par l'Organisation des Etats américains (OEA), et par l'ancien président américain Jimmy Carter, présent comme observateur dans le référendum vénézuélien, alors que l'opposition s'est déclarée victime de fraudes.
Le groupe des pays amis du Venezuela, dont les Etats-Unis font partie avec le Brésil, le Chili, l'Espagne, le Mexique et le Portugal, a publié mardi à Brasilia un communiqué estimant que le référendum a été «transparent» et constituait un «pas important vers la réconciliation nationale».
Adam Ereli s'est abstenu de toutes félicitations au président Chavez, se bornant à «féliciter le peuple du Venezuela pour la manière dont il a géré» ce référendum. Il s'est aussi référé à des déclarations la semaine dernière du secrétaire d'Etat Colin Powell qui a dit que «si ces élections sont menées librement, équitablement et dans la transparence, ce pourrait être un pas important vers une solution électorale pacifique, démocratique et constitutionnelle à la crise».
Mal vu politiquement à Washington, le Venezuela du président Chavez reste toutefois l'un des principaux fournisseurs de pétrole des Etats-Unis, avec environ 15% du total des achats de brut américains.