Genève internationale
AbonnéInterpellée lors de la 50e session du Conseil des droits de l’homme, la haut-commissaire Michelle Bachelet est l’objet de critiques sur la manière dont l’ONU doit aborder les droits fondamentaux avec Pékin. Toujours plus présente, la Chine essaie d’imposer son narratif qui relativise l’universalité des droits humains

Elle a annoncé lundi son départ pour la fin d’août et son intention de retourner au Chili. Michelle Bachelet n’en a toutefois pas fini avec le Xinjiang, où elle a effectué un voyage à la fin de mai. Après de sévères critiques au sujet de sa visite en Chine, elle a été interpellée mardi lors de la 50e session du Conseil des droits de l’homme à Genève. L’ambassadeur des Pays-Bas auprès de l’ONU, Paul Bekkers, s’est fendu d’une déclaration robuste soutenue par 47 pays (dont la Suisse), exhortant la Chilienne à fournir davantage d’informations sur les conditions de son voyage. Les voix les plus critiques la soupçonnent d’avoir plié devant les exigences chinoises et de ne pas avoir eu accès aux personnes et aux lieux de son choix.