Il est désormais possible, depuis son téléphone mobile, d’acquérir un millier d’applications, des plus futiles aux plus utiles. On peut ainsi créer un lien direct avec Facebook ou MySpace, télécharger des jeux ou des applications utilisant le GPS du téléphone. Une partie des logiciels est gratuite, l’autre payante, et ce pour quelques dollars pour la plupart. A noter que l’«App World» du Blackberry n’est pour le moment accessible qu’au Canada, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et seulement pour ses derniers modèles.

Research in Motion copie ainsi Apple, avec son magasin pour iPhone, et Google, qui a aussi une boutique en ligne pour les portables équipés de son système, Android. La firme canadienne est moins gourmande qu’Apple: elle prélève 20% des revenus liés à la vente des applications, contre 30% pour la société de Steve Jobs.

Actuellement, c’est Apple qui propose le plus d’applications – environ 25 000. Avec un millier, Research in Motion est bien sûr loin derrière. Android en proposerait plusieurs milliers. Ces magasins en ligne deviennent très importants pour ces sociétés: le magasin d’Apple aurait généré plus de 150 millions de dollars de recettes en 2008. A noter enfin que Microsoft et Nokia projettent également de lancer des plateformes similaires.