Ça devait arriver… Dans le futur proche postulé par « Vanquish » (on parle ici d’un flash forward de quelques décennies tout au plus), les communistes ont repris le pouvoir à Moscou et menacent à nouveau le monde libre, réduit comme il se doit aux seuls Etats-Unis. Plus précisément, les sectateurs de l’Ordre de l’étoile russe ont pris possession d’une station spatiale US armée d’un très gros canon à micro-ondes qu’ils ont testé sans attendre sur la ville de San Francisco, désormais zappée des circuits touristiques. C’est là que vous intervenez: sous les traits d’un membre de la DARPA (une officine du Département américain de la défense), vous allez, engoncé dans une armure de combat révolutionnaire, accompagner d’autres boys dans leur mission de dézingage des arrière-petits-fils de Staline.

Niveau scénario, c’est minçolet : mais avec ces quelques boulevards narratifs, le studio PlatinumGames (à qui l’on devait déjà l’excellent Bayonetta) accouche d’un jeu d’action et de tir diaboliquement addictif. C’est peut-être d’abord une question de rythme : ici, le tempo est élevé, les sens maintenus en éveil par la succession répétée de tableaux courts s’enchaînant en mode arcade. La beauté de la réalisation graphique (certaines fresques spatiales sont proprement hollywoodiennes), la fluidité des mouvements de votre personnage et la nervosité ambiante achèvent de faire de ce « Vanquish » un futur incontournable au rayon FPS. On n’y réfléchit pas beaucoup au sens de la vie, et ce n’est pas forcément plus mal…

Note : 4 sur 5