Que deviennent les footballeurs quand ils n'ont plus un jarret d'acier? Pour un Pelé, un Platini, combien de retraités obscurs à l'âge où d'autres construisent encore leur carrière?
Pendant des stars du foot, les mannequins aussi connaissent une trajectoire professionnelle éphémère. Pour changer d'air, c'est à ces «poupées de chair» que La Vie en face s'intéressait hier soir, sur TSR1. Non pas les Schiffer ni les Campbell, identifiables parce que hypermédiatisées, mais ces femmes gracieuses et interchangeables qui peuplent les pages des magazines, toutes pub et mode confondues. Eh bien, ce n'est pas la joie. Toujours sur le qui-vive à l'idée d'un gramme de trop, soumises aux caprices de l'air du temps et aux aléas des castings, elles doivent en plus garder le sourire malgré les humiliations que leur réservent souvent ceux dont dépend leur prochain cachet. «On est toujours trop quelque chose. Trop grande, trop maigre, trop noire. On m'a même dit un jour que j'étais trop belle!» raconte cette jeune Noire au physique de rêve.
Comment gérer tant d'artifice? Ann, 49 ans (et à n'en pas douter un «lifting» léger), a passé 13 ans dans un ashram en Inde avant de revenir occuper le terrain de la pub pour «femme mûre mais encore baisable». Odette, elle, a posé les plaques à 30 ans, après s'être acheté, fourmi, une maisonnette grâce à ses gains. Les plus jeunes «s'électrisent» encore aux feux de la rampe où, transfigurées par des maquillages luxuriants, elles véhiculent l'illusion d'exister. En attendant d'épouser – qui sait? cela s'est vu – un footballeur à la retraite…