Côté produits pour le grand public, la firme chinoise Huawei poursuit sa progression en Suisse. «En 2012, nous avons commencé à vendre nos téléphones sous notre propre marque. En 2013, nous avons passé aux téléphones avec abonnement. Et, l’an prochain, nous voulons être plus visibles encore», détaille Felix Kamer, directeur de Huawei pour la Suisse.
Cette année, la société chinoise a lancé son modèle haut de gamme Ascend P6, bien accueilli par les spécialistes, et présenté comme le plus fin du marché. «Mais nous souffrons clairement d’un déficit de notoriété, admet le responsable. Nos appareils sont très performants, mais notre part de marché n’est que de 2,5% en Suisse. En 2014, nous allons pour la première fois lancer une campagne de publicité pour mieux faire connaître nos produits.» En plus de plusieurs téléphones et de smartphones, Huawei vend aussi une tablette, via Orange, mais aussi via des revendeurs spécialisés tels que Digitec.
Différence de prix gommée par les subventions
Pour Huawei, le marché suisse est spécialement difficile. «La grande majorité des téléphones sont subventionnés de manière importante par les opérateurs. Même si nos appareils sont moins chers que ceux de nos concurrents, cette différence n’est pas visible», poursuit Felix Kamer.
Du coup, des marchés où le prépayé domine, comme par exemple l’Italie, sont plus faciles à pénétrer pour l’entreprise chinoise.