Revue de presse
AbonnéTerrassé par la pandémie qui a annihilé la demande mondiale, l’or noir ne vaut plus rien. Après avoir plongé en territoire négatif lundi, le baril de brut américain est reparti à la hausse à presque 2 dollars ce matin sur les marchés asiatiques, mais la chute est historique

Rarement la presse économique, habituellement sobre et mesurée, n’aura été aussi grandiloquente et lyrique. Pensez-vous: voilà qu’un baril de pétrole (159 litres) coûte bien moins cher que le métal dont il est fait. Moins cher qu’un café «latte», qu’un litre d’eau. Voilà même qu’on vous paie pour vous donner du pétrole! «De toutes les péripéties folles et inédites sur les marchés financiers depuis le début de la pandémie de Covid-19, aucune n’a été aussi stupéfiante que l’effondrement de lundi dans un secteur clé du marché américain du pétrole», résume l’agence Bloomberg.