Il était une fois
AbonnéOPINION. Ayant marché sur la Lune, les vivants du XXIe siècle aspirent à parcourir les espaces à leur portée, observe notre chroniqueuse Joëlle Kuntz. Leur mouvement ne peut être arrêté

Du temps où j’étais étudiante, ma petite section de géographie avait produit une théorie promotionnelle imparable: la géographie, disions-nous, est le fondement des comportements humains. Pas de sociologie, d’histoire ou d’économie qui ne soient conditionnées par la position géographique des territoires. Bien que péremptoire, le propos ne m’a jamais quittée. Je l’ai revisité à plaisir tout au long de cette année: l’espace est bien au commencement de l’action.