Opinion
AbonnéOPINION. La mise en accusation du président Thaçi est perçue comme une mise en accusation de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) elle-même, comme un acte nihiliste et négationniste de la guerre du Kosovo et des victimes civiles, écrit Naim Malaj, ancien ambassadeur du Kosovo en Suisse

La publication de l’acte d’accusation par le Tribunal spécial pour le Kosovo à l’encontre du président Hashim Thaçi, et d’autres responsables politiques albanais, en a surpris plus d’un. Cette parution est intervenue alors que le président Thaçi se trouvait en route pour Washington afin de participer à des discussions avec la délégation serbe en vue d’une solution politique entre le Kosovo et la Serbie.