Les acteurs financiers comptent faire partie de la solution au réchauffement climatique
OPINION
AbonnéOPINION. La place financière suisse est bien positionnée pour contribuer à la lutte contre le réchauffement. Elle le fera d’autant mieux qu’elle pourra accompagner les secteurs les plus polluants dans leur reconversion, plutôt qu’en devant les abandonner, soulignent Patrick Odier et Sabine Döbeli de Swiss Sustainable Finance
En amont de la conférence Building Bridges, qui aura lieu du 29 novembre au 2 décembre à la Maison de la paix, à Genève, Le Temps confie ses espaces dévolus aux opinions à Lore Vandewalle, professeure associée au département d’économie de l’Institut de hautes études internationales et du développement, qui a réuni une série de tribunes autour de la finance durable.
Cette année, l’urgence des mesures de lutte contre le changement climatique a été plus évidente que jamais: à la veille de la conférence sur le climat (COP26), des inondations catastrophiques, des incendies ravageurs et de violentes tempêtes ont de nouveau souligné la nécessité d’un changement de cap radical. Mais le ralentissement de la croissance économique dû à la pandémie a aussi induit des lacunes par rapport à d’autres objectifs de développement durable (ODD). En effet, les inégalités économiques se sont encore creusées au cours des deux dernières années: les progrès dans l’éducation et la lutte contre la pauvreté ont par exemple pris du retard dans de nombreuses régions défavorisées.
