Assemblée générale des Nations unies: pourquoi l’Afrique ne doit pas passer à l’arrière-plan
OPINION
AbonnéOPINION. La future agence humanitaire de l’Union africaine a pour objectif de se concentrer sur la prévention et la reconstruction. Encore faudrait-il que l’attention et l’argent donnés à l’Ukraine ne prétéritent pas le projet, avertit Mabingué Ngom, du Fonds des Nations unies pour la population

Trois des grandes crises mondiales se déroulent en Afghanistan, au Yémen et en Ukraine. Mais, on a tendance à l’oublier, c’est toujours en Afrique subsaharienne que la part de population affectée par les conflits est la plus importante, à hauteur de plus de 30%. Ce, en raison de l’essor, à partir des années 2000, de groupes islamistes armés, mais aussi des catastrophes liées au climat, facteur d’aggravation des conflits. Tous les regards sont aujourd’hui tournés vers le Pakistan, submergé par les pluies diluviennes: mais des inondations sans précédent frappent aussi le Sénégal et le Niger, un pays où l’on déplorait 137 morts le 15 septembre.