Autodafés de livres: mauvaise conscience et purification par les flammes
Opinion
AbonnéOPINION. En Ontario, le conseil scolaire catholique Providence a organisé en 2019 dans ses bibliothèques une «purge littéraire» de 5000 ouvrages, écrit Pascal Vandenberghe, Président-directeur général de Payot Libraire. C’est la conséquence du «wokisme» agrémenté à la sauce «cancel culture».

Si le phénomène «woke» progresse sous nos contrées, venant des Etats-Unis par un effet boomerang de ce qu’on appelle la «French Theory» – Foucault, Deleuze et Derrida, entre autres théoriciens de la «déconstruction», ont eu outre-Atlantique une audience incomparable à celle qu’ils connurent en Europe –, du fait de sa proximité géographique et culturelle, le Canada en subit déjà les néfastes effets de façon flagrante.