Aux études, le blues du «lettreux» face au culte de l'économie
Ma vie à 30 ans
AbonnéLundi, la décision d’une université britannique de supprimer sa filière littéraire provoquait un tollé. Justifié, estime notre chroniqueuse, qui s’inquiète de voir les diplômes conditionnés au profit et à l’employabilité

Souvent, je plains les moins de 20 ans. Forcés d’affronter un futur anxiogène. De porter des baskets à plateforme (?!) pour être fashion. Surtout, de répondre aux adultes les pressant de savoir ce qu’ils «feront plus tard» – spéciale dédicace aux indécis chroniques. Et aux jeunes Britanniques qui comptaient étudier la littérature anglaise à l’Université de Sheffield Hallam, dans le Yorkshire du Sud.