Opinion
AbonnéOPINION. La torture, niée au départ sous une terminologie alambiquée, a peu à peu été assumée comme un «mal nécessaire» pour lutter contre le terrorisme et garantir la sécurité, écrit Barbara Bernath, secrétaire générale de l'Association pour la prévention de la torture

En ces jours de commémoration, beaucoup a été dit et écrit sur les attentats du 11 septembre 2001, la «guerre contre le terrorisme» qui a suivi et leurs conséquences. Il faut aussi se pencher sur certains effets plus sombres et plus pernicieux à long terme. Ainsi, la torture s’est banalisée au cours de ces vingt dernières années, alors même qu’elle est interdite de façon absolue et en tout temps pour tous les Etats.