OPINION
AbonnéOPINION. La lutte contre le changement climatique doit faire davantage de gagnants que de perdants, sinon elle n’aura jamais lieu. Protéger les populations les plus démunies est une nécessité, tout comme préserver les emplois des entreprises qui devront se reconvertir

Pour Le Temps, Bertrand Piccard tient, ces deux prochaines semaines, une chronique de la COP26 à Glasgow, à laquelle il participe.
Chroniques précédentes:
- Un possible «win-win» à la COP26
- A Glasgow, passer du «quoi» au «comment»
- Négociateurs et chefs d’Etat sont sur la corde raide à la COP26
- Le malentendu financier de la transition écologique
- L’adaptation ne doit pas remplacer la lutte contre le réchauffement climatique
- La rue devrait revendiquer les solutions autant que dénoncer les problèmes
- Il faut mettre enfin en œuvre un accord de Paris déjà presque obsolète
- Soutenir la diversification des sociétés pétrolières, une alliance avec le diable?
Notre dossier spécial: COP26, entre espoir et pessimisme
A Glasgow, un terme ressort très souvent dans les négociations, celui de «transition équitable», «just transition» en anglais. Car il n’est pas seulement moralement inacceptable de laisser des pans entiers de la population mondiale derrière nous, c’est aussi impossible si l’on veut créer un consensus pour un accord ambitieux.