Le bien bel avion suisse
OPINION
AbonnéOPINION. Lors d’un vol récent, la cheffe de cabine a indiqué qu’on devra peut-être diminuer le chauffage à bord cet hiver. Mais l’avion suisse ayant traversé tant de tempêtes, faut-il vraiment s’en inquiéter? Et qui devrait prévenir les passagers? Experts des enjeux systémiques globaux, Grégoire Chambaz et Nicolas Siorak filent une métaphore qui tient bien l’air

Après une première série de débats consacrés à la justice internationale, une deuxième aux addictions; et une troisième à l'Afrique, place à la sécurité, thématique coordonnée par Noémie Roten, co-autrice de l'Initiative populaire fédérale «Pour une Suisse qui s’engage (initiative service citoyen)»
Notre dossier: Comment la sécurité doit changer au XXIe siècle
Il file à plus de 4000 mètres d’altitude. Etincelant. Les moteurs rugissants. A plus de 500 km/h, les vents ne lui font que peu d’effet. A l’intérieur, un bruit sourd se laisse entendre. Les hublots filtrent l’essentiel de la lumière crue du soleil. Modernes et discrets, les sièges sont de la consistance idéale.