En cette période électorale, les partis ne manquent ni d’imagination ni d’audace quand il s’agit de se démarquer sur le problème des coûts de la santé. Ils ne manquent pas de culot non plus lorsqu’ils font de la surenchère sur les moyens supposés pouvoir enrayer l’augmentation des primes d’assurance maladie. A Genève, cette propension à l’illusion démagogique est d’autant plus présente qu’on sait aujourd’hui que, avec les loyers, les primes sont la dépense qui contribue à faire de notre canton celui dont le revenu disponible des ménages est le plus bas de Suisse.