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Avoirs russes, pressions du G7 et avis de «shitstorm» sur la Suisse

OPINION. Les ambassadeurs du G7 à Berne demandent au Conseil fédéral de rejoindre leur task force internationale de traque des avoirs russes qui alimentent la guerre. La Suisse s’y refuse. Il est encore temps d’agir

Un drapeau russe sur le pont du Mont Blanc lors d'un sommet, en juin 2021. — © Peter Klaunzer / Keystone
Un drapeau russe sur le pont du Mont Blanc lors d'un sommet, en juin 2021. — © Peter Klaunzer / Keystone

Nul besoin d’être devin pour prévoir que les quelque 150 milliards de francs d’avoirs de clients russes reposant en Suisse – chiffre évoqué par l’Association suisse des banquiers en mars 2022 – vont devenir une source d’embarras pour la Confédération alors que le conflit ukrainien s’éternise. A ce jour, au titre des sanctions européennes reprises par Berne, 7,5 milliards ont été «gelés». L’ensemble des Etats de l’UE ont pour leur part bloqué 21,5 milliards de francs de clients russes, et le Royaume-Uni 20,5 milliards. En comparaison, la Suisse fait figure de bon élève. C’est ce que fait valoir Berne. Mais est-ce vraiment le cas? Ses voisins en doutent. Ils voient même un cancre qui traîne les pieds.

Lire aussi:  Washington exhorte Berne à participer à la task force pour geler les avoirs russes

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