Pendant trop longtemps, la biodiversité a été la sœur mal aimée et souvent ignorée de la crise climatique. Cela s’explique en partie par le fait qu’il existe des solutions techniques concrètes et alignées sur les notions d’économie de marché pour lutter contre les changements climatiques, alors que la biodiversité sera davantage protégée par des changements de comportement engendrés par des règles et des législations contraignantes. Il y a aussi la perception – erronée – que la biodiversité reste le domaine des «éco-romantiques», de ceux qui croient qu’il ne faut pas toucher à la nature car elle ne rentre pas dans le cadre de l’économie «réelle».