Pour ce dernier billet avant la pause estivale, j’aurais aimé vous emmener sur le terrain de la légèreté, des parfums doux et des échappées belles. Mais ça, c’était avant que le bitume genevois ne soit méthodiquement attaqué au marteau-piqueur avec la bénédiction d’une membre verte de l’exécutif de la ville de Genève, Frédérique Perler. Du grand Perler. Parce que, symboliquement, c’est assez énorme – et même un esprit comme le mien, naturellement porté à la satire, n’aurait pu envisager que Genève pût être le théâtre d’une farce aussi burlesque que lamentable. Benoîtement, je croyais encore les biens publics protégés par les magistrats, a priori élus pour veiller au respect de l’Etat de droit.