Cette haine de Zelensky, au nom de la neutralité
Nouvelles frontières
AbonnéCHRONIQUE. Après l’Autriche, la Suisse reste l’un des derniers pays européens dont le parlement national n’a pas offert la parole au président ukrainien. Un témoignage de plus de l’embarras helvétique face à la guerre russe
Jeudi, c’était au tour du parlement autrichien d’entendre par visioconférence Volodymyr Zelensky. Vienne était l’une des dernières capitales européennes, avec Budapest et Sofia, à ne pas avoir donné la parole au président ukrainien. Plus d’un an après l’agression russe, c’est un moment toujours particulier et nécessaire. Les élus du peuple accueillent ainsi par écran interposé un chef d’Etat en guerre qui en appelle à leur solidarité au nom de valeurs partagées et reçoivent publiquement ses remerciements pour leur soutien. Un exercice tout sauf vain. C’est peut-être même la marque la plus significative de l’unité européenne face aux menaces de Vladimir Poutine. Mais en Autriche l’exercice a déraillé.