(in)culture
AbonnéLa mort du batteur des Rolling Stones accélère un peu plus la muséification des années 1960-1970

Alors qu’il était au bord de l’overdose, Keith Richards a dû, un soir, être plongé dans une baignoire d’eau glacée afin de pouvoir assurer, comme si de rien n’était, un concert à l’Olympia. Quant à Mick Jagger, il aurait subi quelques transfusions sanguines complètes en guise de programme de remise en forme… Avec les Rolling Stones, on ne sait jamais où s’arrête l’histoire et où commence la légende. Mais depuis mardi dernier, on sait que Charlie Watts aura été le deuxième Stones – n’oublions pas Brian Jones, génie noyé en 1969 – à tirer sa révérence. Si la logique de l’âge est respectée, il a deux ans de plus que Richards et Jagger, quelle morale tirer du fait que le batteur était le plus sage et le moins enclin aux excès, malgré une dépendance passagère à la poudre dans les années 1980?