En Suisse, nous ne sommes pas tellement versés strass, paillettes et Paris Match. Surtout en politique, où la personnalisation du pouvoir nous donne des frissons et les têtes sont rapetissées si elles ont le malheur de dépasser. C’est un antidote à bien des maux; pas de vieilles dorures ni de gardes du corps derrière lesquels s’isoler. Il n’empêche: il n’y a rien qui fasse autant se trémousser le débat public que le bal qui conduit à une élection au Conseil fédéral.