Le sommet du G20 qui s’est tenu les 15 et 16 novembre derniers à Bali a renforcé le multilatéralisme. Dans les circonstances les plus difficiles sans doute qu’il ait traversées jusqu’ici, le groupe n’a pas enregistré d’avancées remarquables, si ce n’est la création d’un Fonds mondial contre les pandémies financé par l’OMS et la Banque mondiale. Le G20 n’a pas joué de rôle notable lors de la crise du covid. Rassemblement des pays les plus importants et les plus influents de la planète, il se concentre sur les affaires économiques. Il représente 80% du produit national brut mondial, 75% du commerce mondial et 60% de la population. Sa composition, qui n’a pas varié depuis qu’il se réunit à l’échelon des chefs d’Etat et de gouvernement, est plus hétérogène que celle du G7, mais elle est plus universelle et représentative que celle du groupe des pays industriels les plus développés. Le G20 a fait montre d’une grande efficacité lors de la crise financière de ses débuts, en 2008-2009.