Pour l’heure, le soutien à l’Ukraine en guerre ne se dément pas. Les quelque 40 pays qui fournissent le pays en matériel militaire et en aide économique et humanitaire n’ont pas fléchi. Les pays membres de l’OTAN viennent de décider de doter l’armée ukrainienne d’une centaine des chars de combat qu’elle réclame, même si elle en attendait le triple. Un débat s’est engagé sur l’envoi d’avions de combat F-16. Tout aussi important, le front intérieur a également tenu bon en dépit des vagues récurrentes de bombardements sur les infrastructures et les immeubles, destinées à démoraliser la population ukrainienne. Pour l’Alliance, il s’agit d’aider l’Ukraine agressée à exercer son droit de légitime défense, conformément à la Charte des Nations unies, sans participer elle-même directement aux combats. L’OTAN n’est pas en guerre contre la Russie. Par prudence toutefois, elle ralentit le rythme avec lequel elle transfère des armes lourdes à l’armée ukrainienne. Car l’OTAN doit constamment évaluer trois paramètres de risque majeurs: