OPINION
AbonnéCHRONIQUE. Le président de la FIFA s’est fendu, à l’ouverture du Mondial au Qatar, d’un discours très provocateur auquel répond notre chroniqueuse Marie-Hélène Miauton
La FIFA nous avait habitués à bien des scandales, des affaires de corruption les plus crasses au procès choquant de votre prédécesseur Sepp Blatter, en passant par les Panama Papers et votre décision de licencier en 2017 deux membres de votre commission d’éthique qui enquêtaient contre vous. En raison de tout cela sans doute, vous vous étiez dispensé de donner des leçons jusqu’à votre récent discours à Doha où vous avez osé une anaphore hétéroclite: «Aujourd’hui, je me sens Qatari; je me sens Arabe; je me sens Africain; je me sens gay; je me sens handicapé; je me sens travailleur migrant.»