La saison des polémiques sur les «violences policières» est de retour en France. Comme à l’époque des Gilets jaunes ou des manifestations contre la loi travail de François Hollande. Cette année, pourtant, on pouvait penser y échapper après les premières semaines de mobilisation relativement calmes contre la réforme des retraites (mais avec tout de même un peu de casse à chaque fois, on n’y coupe plus). La rigueur des syndicats dans le maintien de l’ordre de leurs cortèges était saluée de même que la doctrine policière, plus discrète depuis les changements à la tête de la préfecture de police de Paris.