Femmes, femmes, femmes… S’il ne devait rester qu’une seule image de star des Années folles, avec Kiki de Montparnasse ou Coco Chanel, ce serait Joséphine Baker, découverte en 1925 dans la Revue nègre. Histoire immédiate brosse le portrait de cette France largement influencée par la culture américaine et ce prodige vêtu d’un pagne de bananes qui danse furieusement bien. Le scandale fera rapidement place à l’engouement général face à la libération des mœurs (France 3, lundi 2, 20h45). celles-ci, aujourd’hui, sont tragiquement rétrograde en Inde, où l’image de la femme, tout au contraire, est problématique. Des spécialistes décryptent le rapport compliqué et souvent violent que les hommes du sous-continent entretiennent avec leurs semblables féminines (Arte, mardi 3, 20h55). En revanche, à l’abbaye cistercienne de Chambarand, en Isère, il n’y a que des femmes: Alexandra Alévêque, expérience rare, est partie expérimenter le quotidien des sœurs de ce couvent pendant trois semaines (France 2, mardi 3, 22h40). Et l’on clora volontiers cette thématique féminine dans un hôtel parisien au XIXe, où, oubliant la toux qui la consume, la demi-mondaine Violetta donne une soirée. La Traviata de Verdi en direct de la Scala de Milan, on ne peut guère hésiter… (Arte, samedi 7, 20h45)

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Hommes, hommes, hommes… Pour «assurer», ils sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter par les stimulants érectiles du type Viagra sur lesquels A Bon Entendeur a jeté son dévolu. Du coup, c’est l’audience qui est aussi assurée (RTS Un, mardi 3, 20h15). On ne saura pas si Louis XVI aurait eu besoin de la petite pilule bleue, mais lui, en 1791, après sa fuite des Tuileries, s’était fait passer pour l’intendant d’une baronne. Ce jour-là, tout a changé, dit le titre de ce téléfilm qui précède deux autres «mâles» de l’Hexagone, Mitterrand contre De Gaulle . Ils ne se sont vus que quatre fois. Avec le palais de l’Elysée en partage, à douze ans d’écart (Planète +, lundi 2 et jeudi 5, 20h45). Enfin, au rayon masculin, nos gars de la Nati connaîtront bientôt les trois équipes qu’ils devront affronter en phase de poules au Brésil, l’année prochaine. Tirage au sort. (RTS Deux, vendredi 6, 16h55)

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Après Les Suisses, les Syriens. Plusieurs émissions télé et radio abordent la tragédie, parmi lesquelles il faut signaler le numéro de 36,9° consacré aux réfugiés au Liban et en Jordanie, qui créent une situation sanitaire complexe, puisqu’ils ont les mêmes besoins que s’ils avaient pu rester chez eux. Avec des diabétiques, des hypertendus, des grossesses à risques, etc. (RTS Un, mercredi 4, 20h15; www.rts.ch/syrie). Le lendemain, Temps Présent s’attaque au destin tout aussi dramatique de ceux qui, en Europe, Espagnols, Italiens ou Grecs, ont tout perdu avec la crise qui a suivi le krach de 2008. Certains ne sont plus là pour raconter leur histoire, car ils ont choisi une voie radicale, celle de l’immolation par le feu (RTS Un, jeudi 5, 20h15). A côté de telles horreurs, nos problèmes à nous, petits Suisses heureux, paraissent bien dérisoires. Mais il y a 100 ans, à l’aube de la guerre de 14-18, les tensions entre les Alémaniques et ceux que l’on allait bientôt appeler les Romands étaient palpables. Geopolitis retrace cette époque de clivages. (RTS Un, dimanche 8, 12h15)

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