La mémoire incandescente d’Elvis Presley
Il préside le fan-club suisse du King: Christian Pantillon, sexagénaire fribourgeois, était encore adolescent quand son idole est morte. Depuis, il s’applique à perpétuer sa mémoire, jusqu’à se glisser dans ses costumes à franges
Cet été, notre chroniqueuse part à la rencontre de ces Romands et Romandes fans d'artistes d'un autre temps. Une adoration anachronique aussi surprenante que révélatrice d'histoires de vie
Il y a les aficionados de K-pop, du Barça, les fans de mangas. Et puis celles et ceux dont l’idole a disparu il y a des décennies déjà – parfois même avant leur naissance. Des groupies anachroniques, en somme. A qui j’ai demandé, au fil de l’été, de me raconter leurs fantômes et leurs adorations joliment démodées.
Indémodable, rétorquerait Christian Pantillon. Casquette Mercedes vissée sur la tête, ce chauffeur de camion fribourgeois pilote fièrement un autre poids lourd: le fan-club suisse d’Elvis Presley. Si si, il existe. Depuis un demi-siècle.