«C’est comme quand vous jetez de la soupe à la tomate sur un tableau: ça sert à rien et ça ridiculise ceux qui le font.» Le porte-parole du gouvernement français Olivier Véran et les siens sont remontés. Il faut dire qu’avec 20 000 amendements (13 000 pour les seuls Insoumis, sans compter leurs alliés de la Nupes) dont la plupart n’ont aucune chance de passer, les débats publics accélérés qui ont commencé ce lundi à l’Assemblée nationale autour de la très impopulaire réforme des retraites pourraient bien n’avoir de débat que le nom. «J’ai fait mes petits calculs, avec cinq minutes par amendement, cela ferait quarante semaines de débats», a affirmé la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet pour qui «la démocratie et le débat parlementaire ne sont pas un jeu ni une scène de théâtre».