C’est en ces termes que la conseillère nationale Christa Markwalder caractérisait la décision du Conseil fédéral, prise il y a exactement une année, de rompre les négociations avec l’UE sur l’accord institutionnel. L’exécutif ne présentait aucune solution alternative. Il voulait une période de stabilisation, pour entamer un «dialogue politique» avec l’UE. C’est sous la double pression du Conseil des Etats et de la Commission européenne qu’il a dû se résoudre à engager plus vite que prévu des pourparlers exploratoires avec cette dernière, qui devaient déboucher sur une nouvelle phase de négociations proprement dites.