Quand Noël approche, les médias d’ici et d’ailleurs – qu’on appelait les journaux, quand il s’en vendait – ont l’habitude marronnière de s’interroger sur les mots qui ont marqué l’année et d’en proposer toute une gamme de florilèges. Il y a le mot de l’année, les dix, les cinquante ou les cent mots de l’année, le format varie en fonction de la pagination, des forces en présence et de la qualité du millésime. Cette semaine, par exemple, j’ai vu que coronagraben figurait en bonne place au palmarès des rédactions romandes.