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Rentabiliser le social

OPINION. Un accompagnement plus soutenu et personnalisé que les vingt minutes mensuelles accordées à une personne en difficulté lui permet de sortir plus rapidement de la dépendance à l’aide sociale, écrit notre chroniqueur Yves Petignat

Réception d’une agence de conseil de l’emploi. Thoune, 2017. — © Keystone
Réception d’une agence de conseil de l’emploi. Thoune, 2017. — © Keystone

Investissons davantage dans l’aide sociale pour que la population retrouve confiance dans son efficacité. C’est le message lancé cette semaine par le président de la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales, le libéral-radical saint-gallois Martin Klöti, quelques jours après le refus du peuple bernois de modifier, à la baisse ou à la hausse, les normes d’assistance. Un message à l’opposé de la tendance politique actuelle. Celle qui veut que cantons et communes appliquent systématiquement une politique de sanctions pour réduire les coûts de l’action sociale. «Plus les services sociaux sont performants pour sortir durablement les personnes de l’aide, plus ils ont de chances de maîtriser leurs coûts et plus ils sont acceptés par la population», écrit pourtant le ministre saint-gallois.

Tentation de serrer la vis

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