La Suisse est bien placée par ses efforts pour dire ce qu’il est nécessaire de faire. Voilà, ce qu’en substance, Ignazio Cassis a affirmé à la RTS, à l’occasion de l’ouverture de la COP27. Certes, le président de la Confédération a raison de dénoncer les efforts insuffisants des pays du G20, principaux émetteurs de CO2; son intervention fait d’ailleurs écho à celle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a exhorté les grands de ce monde à renforcer la lutte avant qu’il ne soit trop tard. Pour autant, sommes-nous réellement si bien placés pour faire la leçon aux autres?