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Un joli mois de «mais» pour les pétroliers!

OPINION. Royal Dutch Shell a perdu un procès historique devant un tribunal néerlandais. Si le verdict est confirmé, une réduction de 45% de ses émissions de gaz à effet de serre sera exigée d’ici à 2030, écrit notre chroniqueur Laurent Horvath

Plateforme pétrolière sur le lac Maracaibo. Venezuela, 2021. — © keystone-sda.ch
Plateforme pétrolière sur le lac Maracaibo. Venezuela, 2021. — © keystone-sda.ch

Pour les cinq grandes compagnies pétrolières et gazières privées BP, Shell, Total, Chevron, ExxonMobil, mai 2021 a le potentiel historique d’être marqué d’une pierre noire. Au travers d’un élan porté par la pandémie de Covid-19, de pertes cumulées de 77 milliards de dollars, du réchauffement climatique et de l’émergence du tout électrique, leurs actionnaires ont obtenu des changements incisifs lors des différentes assemblées générales. Ainsi, elles sont priées de sortir du tout hydrocarbure pour s’inscrire dans un monde nouveau. Même les hackers se sont mêlés à la fête. Sous l’emprise d’une cyberattaque, le pipeline Colonial a été forcé de payer une rançon de 5 millions de dollars pour retrouver la liberté.

Finalement, le coup de massue est venu des membres du G7, qui ont inclus les pétroliers dans la liste des multinationales soumises à l’impôt. L’habileté des majors dans l’évasion fiscale n’a d’égale que leurs aptitudes à obtenir des subventions.

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