Présent-passé (3/6)
AbonnéAlors que des inédits du Kid de Minneapolis sortent ce vendredi, il est amusant de voir, a posteriori, comment «Purple Rain» l’a propulsé en orbite mondiale à la fin des années 1980

Une fois par semaine cet été, «Le Temps» se pare de couleurs historiques en allant faire ses emplettes sur le site LeTempsArchives.ch, qui regroupe les collections numérisées du «Journal de Genève», de la «Gazette de Lausanne» et du «Nouveau Quotidien». Pour faire résonner un fait d'actualité contemporain avec un autre, puisé dans le passé.
Episodes précédents:
«Mais qui es-tu, Prince, qui culbutes la nuit?» se demandait, presque effaré, un journaliste du Temps en 2007 lorsque, après deux heures et demie de concert mythique au Strav', le Kid de Minneapolis se coltina un deuxième récital, totalement imprévu et improvisé, au Montreux Jazz Café. Surgirent alors cette vibration et ce «sentiment d’habiter l’histoire». Et de revenir l’habiter, peut-être, puisque les héritiers du nabot mauve disparu d’une overdose de médicaments en 2016 s’apprêtent à sortir un album posthume.