Revue de presse
AbonnéLe monde entier est suspendu au match de foot de ce mercredi soir au Camp Nou. Mais autorités et forces de sécurité sont sur les dents. Elles craignent des débordements politiques. Le pire scénario? Une invasion du terrain par les séparatistes, qui n’est pas exclue

Un Clasico sous haute surveillance: dans un contexte politique brûlant, le match de football traditionnellement le plus suivi au monde, la confrontation entre le FC Barcelone et le Real Madrid, ce mercredi soir, va transformer l’enceinte du Camp Nou en véritable forteresse. Des patrouilles, des fouilles poussées, un cordon de sécurité… Toutes les précautions sont prises pour que cette affiche déterminante pour le leadership du championnat espagnol se tienne sans accroc, malgré le lourd contexte politique et populaire.
Pour aller plus loin:
- Tous les articles du «Temps» sur le séparatisme catalan de 2019
- Le clasico Barça-Real reporté en raison des violences en Catalogne (18.10.2019)
- Quelques autres articles du «Temps» sur le clasico
- Barcelone-Real: un festival du football («Gazette de Lausanne, 30.04.1960)
«Barcelona-Real Madrid, impacto global», «un match qui paralyse tout un pays», écrit La Vanguardia, citée par Courrier international. «Dix-sept millions de mentions sur Facebook, Twitter et Instagram, soit le double qu’un match normal du Barça enregistre. Un produit unique, original, sans comparaison et qui atteint tous les coins de la planète à travers une centaine d’opérateurs de télévision, dont 22 en Chine», précise le quotidien barcelonais. «Et l’argent qui va avec», pour une confrontation que 70% des internautes de La Vanguardia voient remportée par le club catalan: