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La «communauté internationale» face au Xinjiang

OPINION. Pékin a infligé une lourde défaite au camp «occidental» à l’ONU sur la question des droits de l’homme. Avec le silence complice de Berne, écrit notre chroniqueur Frédéric Koller

Ouvriers marchant le long d’un centre de détention décrit comme un «centre de formation» par les autorités chinoises. Dabancheng, région autonome du Xinjiang, Chine. Septembre 2018. — © REUTERS
Ouvriers marchant le long d’un centre de détention décrit comme un «centre de formation» par les autorités chinoises. Dabancheng, région autonome du Xinjiang, Chine. Septembre 2018. — © REUTERS

Cette semaine, la «communauté internationale» a changé de camp. Voici comment ce basculement s’est produit. L’action se passe à New York, dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU. Lors d’une réunion technique sur la question des droits de l’homme (Comité chargé de l’élimination de la discrimination raciale), une nouvelle passe d’armes s’engage à propos du Xinjiang. Le Xinjiang? C’est cette région dite autonome de Chine peuplée de musulmans (en majorité ouïgours) où les autorités ont enfermé jusqu’à 1 million de personnes pour les «déradicaliser». Les ONG et l’ONU ont dénoncé ces pratiques, de nombreux témoins parlent de tortures, de lavage de cerveau et de destructions de mosquées à grande échelle. Pékin évoque des centres de formation où l’on apprend correctement le chinois et les lois de la République populaire. Qui dit vrai?

Victoire (ou défaite) par 54 à 23

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