Le contrat de mariage et ses limites
OPINION. La tendance vers une planification de tous les domaines de la vie s’étend aussi aux relations conjugales. Un contrat de mariage est censé protéger ses signataires des effets patrimoniaux potentiellement désastreux d’un divorce – le diable se cache toutefois dans les détails, selon Josef Alkatout, avocat auprès de Borel & Barbey
Plus de 40% des mariages en Suisse se terminent par un divorce, Genève étant le canton qui compte le plus de divorces par rapport à sa population. Les différends d’ordre financier ne sont pas seulement parmi les trois causes principales qui mènent un couple à la séparation, le divorce constitue aussi un des plus grands risques patrimoniaux dans la vie. Il n’est dès lors pas surprenant que, selon les sondages, l’institution du contrat de mariage est vue d’un œil favorable par la majorité de la population – mais, toujours selon les sondages, n’est pas souhaité pour soi-même.
Lire aussi: Non, le divorce n’est pas une fatalité