Nous sommes des économistes venant de spécialités et d’orientations différentes qui seraient en désaccord sur de nombreux sujets. Cependant et malheureusement, nous sommes tous d’accord que, en dépit des sacrifices à consentir, la Suisse a maintenant besoin d’un second «confinement» (dont l’étendue exacte doit être décidée en étroite coopération avec les experts de santé) accompagné d’un fort soutien fiscal. Même en s’arrêtant uniquement à l’aspect économique, le coût total d’un confinement bien géré sera plus faible que le coût des mesures actuelles plus légères qui ont manifestement échoué à contenir le virus. Ces dernières mesures, qui ont déjà un coût économique désastreux, entraîneront également un taux de mortalité plus élevé.