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AbonnéIl y a dix ans, Hardika Shah a créé en Inde une société spécialisée dans les prêts professionnels non sécurisés. Elle revient sur son expérience: en amont, elle a réussi à attirer des investisseurs sociaux. En aval, cela a généré 250 000 emplois

En amont de la conférence Building Bridges, qui aura lieu du 29 novembre au 2 décembre à la Maison de la paix, à Genève, Le Temps confie ses espaces dévolus aux opinions à Lore Vandewalle, professeure associée au département d’économie de l’Institut de hautes études internationales et du développement, qui a réuni une série de tribunes autour de la finance durable.
A l’occasion d’une visite chez nos clients, j’ai rencontré Manjula, qui dirige une petite entreprise de fabrication de pièces métalliques à Bangalore, en Inde. Heureuse de nous montrer sa nouvelle machine achetée grâce à un prêt sans garantie de Kinara Capital, elle nous a dit: «L’argent pour les affaires, c’est comme l’eau pour les plantes: si on n’en a pas assez au bon moment, elles cessent de croître.» Cette phrase m’est restée car elle s’applique aussi bien aux micro-, petites et moyennes entreprises (MPME), comme celle de Manjula, qu’aux organisations à impact social telles que Kinara Capital.