Les Etats-Unis n’ont finalement pas reçu de «cadeau de Noël» de la part de la Corée du Nord, comme Pyongyang l’avait promis si Washington ne montrait pas plus de flexibilité dans les négociations bilatérales avant fin 2019. Pas de tir de missile à longue portée ni d’essai nucléaire donc, mais une menace plus qu’explicite: à l’issue d’une réunion du comité central du Parti des travailleurs, l’agence de presse nord-coréenne, rapportant les propos de Kim Jong-un, annonçait le 1er janvier une future «action sidérante pour faire payer (aux Etats-Unis) le prix de la douleur subie par notre peuple». Le média d’Etat déclarait aussi la fin du moratoire sur les essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux, en vigueur depuis avril 2018, et le dévoilement prochain d’une «nouvelle arme stratégique».