Après les échecs, il y a quelques années, des poursuites intentées par les procureurs contre l’ancien président ivorien Laurent Gbagbo, contre celui qui était alors le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, et contre l’ancien vice-premier ministre de la République démocratique du Congo Jean-Pierre Bemba, la Cour pénale internationale, basée à La Haye, courait réellement le risque de perdre toute pertinence.