OPINION
AbonnéOPINION. La politique de zéro covid du président Xi Jinping a eu des effets désastreux pour le pays et pour le monde, montrant que la souplesse de la démocratie reste bien plus efficace que l’autocratie, argumente l’ancien ministre vert allemand Joschka Fischer

Lorsque le Parti communiste chinois s’est réuni, au mois d’octobre, pour son XXe Congrès,
c’était avant tout pour confirmer la mainmise du président Xi Jinping sur la direction du pays. Tout est allé selon ses vœux: l’organe le plus élevé dans le gouvernement du PCC, le Comité permanent, n’est plus composé que de ses plus dévoués zélateurs. Et Xi ayant obtenu un troisième mandat de secrétaire général, par conséquent de président, un homme règne aujourd’hui en maître absolu sur la Chine, pour la première fois depuis la férule de Mao Tsé-toung.