Ce jeudi matin, je dois bien l’avouer, la journaliste économique que je suis a poussé un soupir de découragement en ouvrant sa boîte e-mail. Parmi le flot de communiqués de presse, d’un intérêt tout relatif, apparaissait un message de «Credit Suisse Media Relations». Ma première réaction: «Si c’est encore une nouvelle affaire, une nouvelle perte financière, un nouveau remaniement, il va falloir que je me trouve une excuse.» Heureusement, non. La banque envoyait son rapport financier pour le premier trimestre de cette année, dont les grandes lignes avaient déjà été présentées le mois dernier.