Opinion
AbonnéOPINION. Au-delà de leur revendication du droit de porter des «crop tops» ou des micro-shorts, ces jeunes femmes ne seraient-elles pas en train de bousculer le discours actuel de l’égalité des sexes fondé sur la prémisse illusoire de leur équivalence et assimilabilité, au profit d’une émancipation totale vers une liberté pure et simple? interroge l’avocate Isabelle Fellrath

Les langues se délient, révélant les pratiques douteuses de certains établissements scolaires face à l’habillement jugé inconvenant de certaines collégiennes et lycéennes. Cela ravive dans ma mémoire le souvenir d’un juge, il y a plus de vingt ans, interrompant abruptement la plaidoirie d’une avocate stagiaire en audience publique, lui enjoignant de revenir plaider une fois décemment vêtue. On lui devinait le bas du ventre. Ces pratiques interpellent sur le principe comme sur la méthode.
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