Opinion
AbonnéOPINION. La justice ukrainienne croule sous 16 479 crimes de guerre signalés depuis le 24 février. Trois juristes, Yuriy Belousov, Dmytro Koval et Mykola Pashkovskyi, expliquent comment elle s’y prend

Cette semaine, la première de nos séries de débats estivaux, pilotée par Alain Werner, directeur du réseau international d'avocats Civitas Maxima, est consacrée à la justice internationale. Un sujet impossible à évoquer sans parler des événements en Ukraine et de cette guerre qui, même si elle s’arrête demain, occupera les enquêteurs et les avocats internationaux pendant des décennies.
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Les événements en Ukraine après le 24 février 2022 ont éclipsé pendant plusieurs mois la pandémie, des élections à travers le monde et bien d’autres événements qui auraient autrement fait la une de la presse mondiale. Cela a donné l’impression que le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine remonte au 24 février et que ce n’est que depuis la fin de l’hiver que la justice pénale ukrainienne a eu des raisons d’enquêter sur des crimes de guerre et des crimes d’agression.