OPINION
AbonnéOPINION. Entamer une réflexion de fond sur le langage utilisé pour parler de Dieu, afin d’en évaluer l’impact sur la façon de percevoir la transcendance et les possibilités de l’humain, homme et femme, à s’y reconnaître, est non seulement utile mais nécessaire, écrit Laurence Mottier, pasteure, modératrice de la Compagnie des pasteurs et des diacres

Une des réflexions actuellement menée par la Compagnie des pasteurs et diacres de l’Eglise protestante de Genève (association qui rassemble tous les professionnel·les ecclésiaux) sur les représentations genrées de Dieu, et relayée dans un article du Temps («Faut-il démasculiniser Dieu?», 16 janvier 2022), a suscité une vague de réactions et de commentaires dans la presse romande, et au-delà, ces dernières semaines. A lire certaines des controverses, cette réflexion relèverait de futilités grammaticales, d’un effet de mode, voire d’une destitution de Dieu lui-même.