Discrédit Suisse, voilà ce que pense sans doute la population! Sa colère va aux instances de surveillance qui affirmaient que tout était sous contrôle, elle va aussi à la Confédération capable de s’engager en milliards alors qu’elle rechigne à d’autres dépenses, elle va enfin aux directeurs, présidents, grands gestionnaires de l’établissement qui, en échange de leurs salaires et bonus faramineux, auraient dû témoigner de compétences supérieures, d’une éthique exemplaire et d’une vision éclairée. Hélas!